Pour une fois que les clubs Français se soucient du coefficient UEFA (en dehors de Lyon qui s'en est toujours soucié).

http://www.xs4all.nl/~kassiesa/bert/uefa/data/method4/tcoef2010.html

C'est vrai que ces dernières années c'était chaud, on a failli se faire piquer notre 3e place qualificative il me semble... Cette année ça va être le carton plein si Bordeaux se qualifie pour les quarts

Citation :

Lisandro: «A la vie, à la mort» !

A peine débarqué à Lyon, Lisandro Lopez n'a pas tardé à faire apprécier sa grinta, cette rage de gagner qui qualifie souvent les Argentins. Le buteur de l'Olympique Lyonnais l'a encore prouvé mercredi en se débattant comme un beau diable sur la pelouse de Santiago-Bernabeu (1-1) et il a entraîné tous ses coéquipiers dans son sillage. L'Equipe révèle en effet que l'ancien buteur de Porto avait adressé à ses partenaires un mot affiché dans le vestiaire avant ce huitième de finale retour de Ligue des champions face au Real Madrid. Cris s'est chargé de la traduction : «Ce soir, c'est à la vie, à la mort. On ne peut pas quitter ce stade sans avoir tout donné. N'ayez aucun regret. Bonne chance à tous. - signé Licha».

Magnifique, ce joueur est juste fabuleux

J'en étais sur que t'allais aimé !

Citation :

Lloris, portier le plus efficace !

Septième meilleure défense de Ligue 1 avant les matches de dimanche, Lyon possède néanmoins avec Hugo Lloris le gardien le plus efficace de l'élite. Le portier international a ainsi arrêté 79,1 % des frappes que ses adversaires ont cadrées cette saison. Il devance le Lorientais Fabien Audard (78,9 %) et le Stéphanois Jérémie Janot (76,8 %) selon les statistiques établies par Opta.

Le gardien marseillais Steve Mandanda est le gardien le moins efficace (le classement prend uniquement en compte les portiers ayant disputé au moins 15 matches de L1 avant la 28e journée). Le second gardien de l'équipe de France a arrêté 47 des 74 tirs cadrés subis, soit 63,5 % de réussite.

Le classement des dix premiers :

1. Lloris (Lyon) 79,1 %
2. Audard (Lorient) 78,9 %
3. Janot (Saint-Etienne) 76,8 %
4. Landreau (Lille) et Douchez (Rennes) 74,5 %
6. Richert (Sochaux) 74,2 %
7. Ndy Assembé (Valenciennes) 74,1 %
8. Carrasso (Bordeaux) 73,7 %
9. Sorin (Auxerre) 73,5 %
10. Runje (Lens) 73,3 %

Intéressantes, ces stats, merci Ad!

Ptain les supps barcelonais qui brandissent des écharpes de l'OL. ^^'

Spoiler:

Le plus gros affront qui serait possible d'envisager pour les Meringues c'est que le Barça gagne la Champions League à Madrid dans leur stade !

J'ai vu qu'Henry était rentré en 2ième mi-temps. Bien ou bien ?

AdRiX a écrit:

J'ai vu qu'Henry était rentré en 2ième mi-temps. Bien ou bien ?

Enorme. Pep a fait l'erreur d'aligner les trois petits au départ : Bojan, Pedro et Messi. Henry a remplacé un Bojan inexistant et la face du Barça s'en est trouvée complètement métamorphosée.

Triplé de Messi sur des passes de Henry (2) et avec un Zigic qui se chie sur une balle d'égalisation à 1-1 suite à un duel perdu face à Valdes (à la suite de quoi, Valence finira le match à 10).

Cool !

Par contre mauvaise nouvelle pour Beckham : rupture du talon d'achille. Il ne disputera pas cet été la coupe du monde sauf miracle. Je suis dégouté pour lui !

Moi aussi... :-( Il mérite vraiment de faire une dernière coupe du Monde, d'autant que l'Angleterre a vraiment ses chances

Citation :

Chronique - Un Italien "de série B" pour sauver les Azzuri, par Philippe Ridet
LE MONDE | 15.03.10 | 12h26 • Mis à jour le 15.03.10 | 12h37

Imaginons que Jean-Marie Le Pen, président du Front national, prenne la tête d'une campagne pour promouvoir Lilian Thuram à la tête de l'équipe de France de football... Toutes proportions gardées, c'est quasiment une révolution de cet ordre qui s'est produite en Italie avec la publication, le 5 mars, dans le quotidien du parti xénophobe de la Ligue du Nord, La Padania, d'un article appelant le sélectionneur des Azzuri, Marcello Lippi, à enrôler en équipe nationale Mario Balotelli, 19 ans, né à Palerme de parents ghanéens.

Deux jours auparavant, l'attaquant de l'Inter Milan et deux autres joueurs noirs avaient illuminé de leur classe l'équipe italienne des Espoirs en battant (2-0) la Hongrie, alors que leurs aînés se contentaient d'un match nul modeste et ennuyeux contre le Cameroun (0-0).

"Une révolution est impossible, voire impensable, écrit le quotidien le plus réputé aussi bien pour ses attaques populistes contre les immigrés que pour son esprit d'ouverture. Pourtant, quelques ajustements peuvent encore être faits. Et, parmi ceux-ci, la sélection et l'utilisation sur le terrain de Mario Balotelli."

Le journal rappelle encore que l'attaquant et ses coéquipiers de couleur sont "italiens, qu'ils sont nés dans notre pays, qu'ils y ont étudié et appris les premiers rudiments de football". Décidément à contre-courant, il conclut : "Depuis des décennies, certains préjugés ont été dépassés. Il suffit de voir comment sont composées les équipes de France, d'Angleterre ou d'Allemagne." Cet appel a peut-être plus à voir avec l'inquiétude que soulèvent, à trois mois du Mondial sud-africain, les prestations de la peu brillante équipe d'Italie, tenante du titre, qu'avec un sursaut de générosité. Mais il s'inscrit dans le débat du moment.

Sifflé par les tifosi racistes qui ne supportent pas qu'on puisse être noir et italien, critiqué pour son attitude renfermée, ombrageuse et imprévisible, "Super Mario" (comme le surnomme la presse) est devenu, bien malgré lui, un enjeu sportif, politique et médiatique. A chacune de ses performances, la pression se fait plus forte sur Marcello Lippi afin qu'il fasse de Balotelli le "sauveur" des Azzuri en péril aussi bien que le symbole de l'Italie multiethnique et réconciliée.

Proche du président de l'Assemblée nationale, Gianfranco Fini, la revue en ligne Farefuturoweb n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat : "Balotelli est contesté pour ce qu'il représente : il est la démonstration qu'un garçon venant d'un autre continent, avec une histoire difficile comme la sienne, peut s'intégrer et émerger. Techniquement, Balotelli est indiscutable ; physiquement, il est monstrueux. De la classe, il en a à revendre. Bref, l'attaquant parfait. Pourtant, il a un défaut : il est noir et aussi italien. L'emmener en Afrique du Sud comme réponse à ceux qui le contestent ne résoudrait pas le problème de l'intolérance. Mais ce serait un signal. Ce serait mettre dos au mur tous ceux qui pensent qu'il ne peut revêtir le maillot bleu pour des raisons avant tout biologiques."

Moins politiques, les déclarations des anciens sélectionneurs Enzo Bearzot (vainqueur du Mondial 1982) et Arrigho Sacchi (finaliste en 1990) font valoir "la puissance extraordinaire" de l'attaquant de l'Inter. Ses défauts ? Son humeur sombre, qui pourrait faire hésiter Marcello Lippi ? "C'est une carapace qui l'isole des autres", explique Bearzot. "Ses comportements ne sont pas toujours très mûrs, reprend Sacchi, mais c'est quelqu'un qui ne rompt pas l'harmonie des vestiaires." Quant aux lecteurs internautes de la bible du football transalpin, le quotidien La Gazzetta dello sport, ils sont 76 % à se lever pour Balotelli.

Dans ce concert de déclarations, il ne manque justement que la voix de Mario Balotelli. Taiseux et discret hors du terrain, le joueur n'a fait aucune déclaration sur le débat qu'il suscite. Une manière silencieuse de refuser d'être un porte-étendard.

Pourtant, son histoire est symbolique des enfants d'immigrés nés sur le sol de la Péninsule, où prévaut le droit du sang. Adopté très tôt par une famille de Brescia (Lombardie) qui lui a donné son nom, Balotelli n'est devenu italien qu'à 18 ans, le 5 août 2008. "Jusqu'à cet âge, j'étais un Italien de série B", a-t-il affirmé lors d'une ses rares déclarations.

Une Italie black-blanc-beur comme la France victorieuse en 1998 ? L'article de La Padania a révélé combien le chemin sera long pour y parvenir. Renzo Bossi, le fils d'Umberto, fondateur et président de la Ligue du Nord, a balayé cette hypothèse.

Lui qui, à ses heures perdues, est aussi le manager général de l'équipe de football de Padanie (les régions septentrionales) n'en veut pas : "Nous avons tellement de bons joueurs du terroir qu'il n'y a pas de place pour les nouveaux arrivants", a-t-il dit. "D'ailleurs, a-t-il continué, en harmonie avec les positions autonomistes du parti, je ne m'intéresse pas à l'équipe nationale d'Italie. Je ne sais pas dans quelles compétitions elle est engagée, ni même qui est Balotelli."

Lippi le sélectionnera, c'est sur !

Ok Balotelli est italien mais je ne comprends pas son acharnement à vouloir défendre les couleurs d'un pays aussi frileux et rétrograde en matière de mixité ethnique. A moins que sa sélection ne serve à faire progresser les mentalités

Tout simplement parce qu'il est Italien et qu'il serait fier de défendre les couleurs de son pays au mondial. Après faut pas tomber dans le jeu des fachos sinon il est cuit. A mon avis ce mec sera sur le terrain en Afrique et il aura la rage de montrer ce qu'il vaut...

Le truc c'est qu'il n'y a pas que les fachos qui ne veulent pas de lui en équipe d'Italie... Si j'étais à sa place, et que j'étais rejeté et insulté de la sorte, je ferai mes valises direct et irais jouer pour un autre pays (le Ghana, en l'occurrence). Je ne trouve pas ça "sain" comme situation, et je ne suis pas sûr que l'Italie mérite vraiment ce joueur

Siddharta Chidoshi a écrit:

(le Ghana, en l'occurrence)

Ouais mais le Ghana va construire une équipe avec les champions du monde U20 encadrés par des anciens, ils vont pas se faire chier avec un petit con (parce qu'il est là le problème de Balotelli).

Sid > Pas d'accord, si les Italiens ne veulent pas de lui, pour la seule raison qu'il est noir, c'est qu'ils sont fachos. Après ceux qui n'en veulent pas pour des raisons sportives OK.

Murinho qui dit bonjour à toute l'équipe de Chelsea, énorme ^^

Et Chelsea perd chez eux !

Fucking Disgrace a de nouveau pété un boulon, semble-t-il

Siddharta Chidoshi a écrit:

Fucking Disgrace a de nouveau pété un boulon, semble-t-il

Mouais, la faute était bizarre. On dirait que Motta se jette sur Drogba et ce dernier lui fait une sorte de poussette pour se dégager. Sachant que Motta avait des crampes, il s'est vite écroulé.

Par contre, Chelsea dehors.

On leur a refusé 3 penalties semble-t-il. Un à l'aller, deux au retour... Mine de rien, Chelsea qui ne franchit pas les 8e, ça faisait combien de temps que c'était pas arrivé?!